vendredi 25 mai 2007

L'État nation marque t-il le stade ultime du politique?

Évidemment, non.

L'État-nation est né de la volonté de certains individus qui croyaient que cette forme d’organisation politique constituait un pas en avant, un progrès en matière de politique. Ces hommes ont bâties l’État-nation au détriment d’une forme précédente d’État appelé monarchie (absolue, féodale ou constitutionnelle). Les monarchies, en leur temps, étaient très légitimes. Les remettre en question était aventureux et spéculatif autant pour sa sécurité physique que d’un point de vue intellectuel. Aujourd’hui, l’État-nation se trouve dans une situation similaire, quoiqu’il possède une machine de relation publique plus sophistiquée, capable de légitimé une action gouvernementale le soir même avec des images chocs et ce, « nation wide ». Le lendemain, toute une déclinaison d’articles de journaux s’évertueront à poursuivre le travail un peu plus en profondeur.

L’État-nation a remplacé le régime précédent en étant plus efficace que lui. Les partisans de la République Universelle en feront autant. La clé du succès est la construction d’une machine à vérité plus efficace que celle de l’État-nation. Une approche graduelle de pénétration de « marché » doit être appliquée. En s’accaparant graduellement le rôle de l’État-nation en utilisant les libertés actuellement offerte par la plupart des démocraties libérales, il m’apparaît plausible qu’un jour la République Universelle atteigne une masse critique lui permettant de prendre le contrôle d’un État de petite taille. Par la suite, en faisant immigrer une partie de ses partisans au sein de cet État, la République Universelle pourrait parvenir à infiltrer les voisins et à les convaincre de l’intérêt d’un tel projet. Il sera évidemment essentiel de préserver les infrastructures de l’État-nation au sein de la superstructure de la République Universelle afin de progressivement habituer les masses à ses vertus. Tous comme l’État-nation à créer une entité, plus large que les groupes identitaires existant à son époque, appelé nation qui inclût des groupes de population n’ayant souvent en commun que l’appartenance à un groupe linguistique relativement homogène. Il surtout permis de constituer des territoires militairement cohérents et économiquement intéressants, permettant de financer des infrastructures lourdes et de les rendre innacessibles à de potentiels resquilleurs.

1 commentaire:

Jigé a dit...

Salut et merci du partage. Des textes intéressants jusqu’en mai 2007 puis plus rien.

c’est par hasard que j’ai atterri sur ton blog. le mien est consacré à la
connaissance de soi
. si le coeur t'en dit, tu es bienvenu.