mercredi 23 mai 2007

De la légitimité d'une République Universelle

L'État étant lui-même la source de la loi et de l'ordre, il ne saurait y avoir une organisation ayant l'autorité de lui donner sa légitimité. Il est impossible d'être plus légitime que l'État, de lui conférer sa légitimité. Ce que je viens d'affirmer serait vrai si l'État avait une conscience morale et une existence propre. Ce n'est malheureusement pas le cas. L'État est un état de fait, une conséquence de l'action d'individus. L'État est un amalgame de faits et de concept n'existant que dans l'esprit d'un individu lorsqu'il pense à ce concept. Essayer de trouver l'État et vous chercherai éternellement. Trouver un de ses représentants est par contre facile. La légitimité d'un État est donc celle de ses représentants, de ses participants. Ils agissent au nom de l'état et, jusqu'à un certain point, l'incarne aux yeux des administrés.

La légitimité d'une République Universelle sera donc celle de ses bâtisseurs. L'élection par les futurs administrés est une méthode efficace en occident de s'assurer de leur collaboration. Dans le reste du monde, il est par contre souvent nécessaire de faire de démonstration de force pour que la population vous perçoive comme étant un dirigeant. Une République Universelle devra innover et construire un système politique pouvant se substituer à tous les États particularistes présentement en place. Le bagage culturel des administrés n'a aucune importance. S'ils veulent que leur chef local s'habille d'une façon ou d'une autre, qu'il parle une langue ou une autre n'a pas d'importance. Le seul point sur lequel aucune concession ne peut être fait, est la nécessité d'une République Universelle ayant un monopole sur la violence. Pour éviter la constitution de groupes exclusifs affirmant un droit d’user de la violence à leur discrétion.

1 commentaire:

Louis Chartrand a dit...

La question principale qu'aurait dû aborder ce post, à savoir la légitimité de la république universelle sur celle des états nationaux, reste en plan à prouver. Le concept de légitimité lui-même reste à explorer.